Un commandement qui change tout

Un commandement qui change tout

Lecture: Jean 13:31-35

Lorsque Judas fut sorti, Jésus dit:Maintenant, le Fils de l’homme a été glorifié, et Dieu a été glorifié en lui. Si Dieu a été glorifié en lui, Dieu aussi le glorifiera en lui- même, et il le glorifiera bientôt.
Mes petits enfants, je suis pour peu de temps encore avec vous. Vous me chercherez; et, comme j’ai dit aux Juifs:Vous ne pouvez venir où je vais, je vous le dis aussi maintenant. Je vous donne un commandement nouveau:Aimez- vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez- vous les uns les autres. A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres.

Alors que Jésus sait tout ce qui se trame du côté de Judas et des grands prêtres et qu’il avance vers sa Passion, il laisse à ses disciples un commandement nouveau. Un commandement d’amour qui devra être le centre d’une communauté nouvelle, où les tensions, les conflits, les jalousies, les rivalités n’auront plus cours.
Au lieu de se laisser submerger par l’imminence de l’épreuve, Jésus voit plus loin. Il voit déjà cette communauté qui se bâtira sur la confession de sa foi en sa mort et sa résurrection et il aspire à ce que celle-ci soit radicalement différente de toutes les sociétés humaines qui si souvent, trop souvent, se construisent sur des prises de pouvoir, des égoïsmes ou des conflits d’intérêts. Cette Eglise il la voit sans tache ni ride, ni aucun défaut …
En nous invitant à vivre un amour fraternel sincère, il veut que nous offrions au monde l’image d’une société réconciliée où les rivalités sociales, raciales, sexuelles … auront disparu.
Où en sommes-nous dans la réalisation de ce projet ?
Si la confession de notre foi est bien souvent orthodoxe, sans notre pratique ne nous laissons-nous pas gagner par les critères de notre monde ?
Ce temps de Pâques nous invite à réfléchir à la manière dont nous vivons ce commandement d’amour.
C’est sur notre capacité d’aimer que nous serons jugés.

Prière: « Seigneur, en nous donnant ce commandement nouveau, tu place devant nous une terrible exigence. Nous avons besoin de toute ta grâce et de tout ton amour répandu en nos cœurs pour qu’il devienne agissant dans nos vies, celle de nos familles, de notre travail, de nos Eglises … »